Issue d’une mesure votée en 2019 au parlement européen pour améliorer la sécurité routière, et entrée en vigueur au 1er mai 2022 sur le territoire français les enregistreurs de données d’événements ou boites noires sont installées sur tous les camions, bus, utilitaires et voitures sortis des usines depuis le 1er mai 2002 puis dès le 6 juillet 2022 toutes les nouvelles immatriculations seront concernées. Sont donc exclus du dispositifs les véhicules d’occasion et les deux roues.
Ces boites noires pour voiture enregistrent au total 40 secondes de données soit 30s avant l’évènement et 10s après. Le site du gouvernent nous précise les données enregistrées : « Une boîte noire permet d’enregistrer les paramètres de conduite quelques secondes avant un accident tels que la vitesse, la phase d’accélération ou de freinage, le port de la ceinture de sécurité, ou encore les coordonnées GPS, la force de la collision ou le régime moteur ».
La consultation de ces données sera accessible « aux autorités judiciaires, aux bureaux d’enquête et à tous les instituts de recherche qui travaillent sur la sécurité routière, dont les instituts de recherche des constructeurs ». Comme nous le rappel Anne Lavaud dans une interview à France Inter.
Les associations d’automobilistes et la prévention routière considèrent cette mesure inutile puisque ces boites noires de véhicules ne permettent pas l’analyse des comportements du conducteur, qu’ils jugent responsables des accidents dans plus de 90% des cas.
De leur côté les défenseurs de ce dispositif misent sur le côté dissuasif de l’objet. En effet, déjà présent sur le continent nord-américain, le nombre d’accidents depuis son introduction aurait chuté de 20% selon les autorités.
Enfin, pour les constructeurs, l’analyse de ces données permettra de mieux orienter le R&D en matière de sécurité.
20/11/2028 2 minutes